Navajyothi
Nouvelle lumière
Congrégation des Soeurs Adoratrices
Le siège de Navajyothi se trouve à Marol, près de Bombay. La Provinviale qui dirige l’association est Soeur Elsamma.
Le foyer de Marol
Ce bâtiment abritait au rez-de-chaussée le foyer n° 13 de Snehasadan avant son déménagement en 2007. Désormais il héberge en partie basse des petites filles dont les mamans se prostituent et dans la partie supérieure, des jeunes filles débarquées à Bombay et menacées ou victimes de la prostitution. Un centre d’apprentissage aide les plus grandes à se réinsérer dans la société.
Les foyers de Goa (Tivim et Velsao)
Ces foyers sont situés sur la côte ouest de l’Inde, à environ 500 Km au sud de Bombay. Goa est aussi le pays d’origine du Père Placido Fonseca. Devant le développement de la prostitution enfantine dans cette province (les petites filles y sont en danger permanent), les religieuses ont ouvert un premier foyer de jeunes filles (Tivim).
Ouvert le 31 mars 1994, ce foyer est situé dans un quartier calme et est entouré d’un jardin. En 1998 il a été rehaussé d’un étage. Il est bien équipé et possède plusieurs pièces.
Les filles recueillies sont orphelines, de pères alcooliques ou encore de familles qui vivent dans la rue à proximité de la zone de prostitution. Les religieuses vont au devant des enfants pour les rencontrer et ce sont souvent des adolescentes qui demandent protection pour leurs petites soeurs.
En 1998 un second foyer « VELSAO » a été ouvert pour accueillir les filles de Tivim qui atteignaient l’âge de 15 ans afin de les séparer des plus petites dont les horaires et activités ne correspondaient plus entre elles.
Les enfants vont toutes à l’école. L’enseignement y est donné en Hindi et en Konkani la langue locale, mais elles peuvent aussi apprendre l’anglais et le marathi (langue de l’état de Bombay le Maharashtra).
Les responsables sont Sœur Sunu Izak pour le foyer de TIVIM et Sœur Philo Fernandes pour le foyer de VELSAO.
Le foyer du Kérala
Il se situe dans le village de Moothakara, à 3 kms de Quilon, ville principale du district de Kollam. Ce foyer qui autrefois était une toute petite maison a démarré le 31 janvier 2002. Aujourd’hui existe un nouveau foyer dont une des salles porte le nom de l’A.F.E.A . 5 Sœurs vivent dans ce foyer. La directrice est Sœur Catherine. 3 d’entre-elles travaillent à l’extérieur. L’argent rapporté permet d’entretenir le foyer et d’aider les familles pauvres du village que les Sœurs soutiennent entièrement et auxquelles elles rendent visite régulièrement.
Le foyer héberge les filles orphelines et en grand détresse. Il accueille le jour, les enfants des familles pauvres du village de Moothakara (garçons), qui sont actuellement parrainés. Il reçoit également des femmes en détresse avec leurs bébés pour un court séjour. Les Sœurs ont aussi mis en place des ateliers de couture.
Le foyer accueille une trentaine d’enfants. certains ont encore un parent, d’autres sont orphelins. Tous ces enfants sont parrainés par le biais de l’A.F.E.A. Des femmes seules, en détresse et avec leurs bébés peuvent être hébergées pour un court séjour.
Les Soeurs ont aussi mis en place un atelier de textile. Des jeunes femmes peuvent y venir la journée pour effectuer des travaux de couture.
Le foyer de Karwar
Construit en 2003, il se situe sur la côte Ouest, en dessous de Goa. Les Sœurs aident des familles en détresse afin que les enfants puissent se nourrir et aller à l’école. Il héberge des filles orphelines et en grande détresse. Les garçons viennent aussi à la journée dans ce foyer où ils sont aidés dans leurs devoirs et où ils peuvent recevoir un repas.
Sœur Shobhana est la directrice de ce foyer. D’autres Sœurs de la congrégation des Sœurs Adoratrices viennent l’aider et vivent sur place.
Le foyer de Davangere
SItué au Karnataka à l’intérieur des terres, ce foyer est tenu par Soeur Kuttiamma qui s’occupe principalement des enfants des villageois qui vivent dans des conditions très difficiles. Les enfants proposés en parrainage vont parfois à l’école mais sont instables dans leurs études. Dans ce foyer sont aussi hébergées des filles orphelines ou en grande détresse. . Pour les enfants qui ne peuvent aller régulièrement à l’école, elles ont mis en place des classes d’étude de façon à ce qu’ils apprennent à lire et à écrire. Ces enfants sont des chiffonniers. La spécialité des parents et des enfants est de récolter des cheveux, de les trier et de les vendre. Ils gagnent 100 roupies pour un kilo de cheveux.
